Du vert, du bleu et du gris pour finir l’île du sud

[Article écrit par Pauline]

 

Jour 14 : Une randonnée pour découvrir la végétation bien verte de la côte ouest (Mount Brown Hut)

Debout à 7h30 : cette fois ce n’est pas un, mais trois waikas qui nous souhaitent le bonjour. Celui de la veille, qui s’est amusé avec notre poubelle durant la nuit, a dû dire à tous ses copains qu’il avait trouvé un bon restaurant. On prend notre petit déj face au lac et aux montagnes qui s’illuminent progressivement. Tout est calme, c’est le top pour commencer une bonne journée !

01 - un waika

02 - petit déjeuner

03 - la vue au petit déjeuner

 

Avant de quitter le camping, on rencontre pour la première fois un pukeko, un oiseau typique d’ici aussi, aux ailes bleues et au bec rouge. Tous ces oiseaux, on les identifie grâce à Pauline et Edouard, qui ont téléchargé une fiche avec tous les animaux qu’on peut rencontrer ici et nous font partager leurs nouvelles connaissances.

04 - pukeko

 

On se met en condition pour la rando, la « Mount Brown Hut Track » : ça va grimper dur, mais on devrait être récompensé par une superbe vue et en plus, ça nous permettra de découvrir la végétation luxuriante de la côte ouest. Et en effet, dès le début de la randonnée, on se retrouve dans un décor digne de Jurassic Park : arbres gigantesques aux multiples troncs recouverts de mousses, lianes épaisses s’enroulant partout, arbres fougères, et curieuses petites plantes qui semblent plutôt appartenir au milieu aquatique.

05 - foret de l'ouest

06 - végétation humide

 

C’est beau mais très boueux ! On se retrouve vite les pieds trempés et au bout d’une heure, l’ascension ressemble plus à de l’escalade qu’à de la marche. Mais on s’accroche, et on finit par quitter la forêt et arriver sur le plateau où les plantes basses, complètement mouillées finissent le travail : on est trempé jusqu’à la taille quand on arrive à la Hut (petit refuge) ! L’endroit est très sympa et on est tout seul, on s’installe sur la terrasse pour le déjeuner. Malheureusement pour nous, le temps est trop couvert pour distinguer quoi que ce soit d’en haut et comme on est trempé, on a vite froid. On ne s’attarde donc pas, et après un petit carré de chocolat en dessert (une nouvelle tablette offerte par Pauline et Edouard au chocolat noir avec éclat de gingembre et d’orange, ma préférée), on repart sous un ciel de plus en plus nuageux.

07 - la Hut

08 - on redescend

 

La descente n’est pas facile mais encouragé par les piwakawakas (un petit oiseau à la queue en éventail), on finit par arriver au bout après 3 heures de descente. Un petit café accompagné de Tim-Tam et nous voilà repartis en direction de la ville de Greymouth, où on s’installe sur un parking doté de douche, toilettes, machine à laver et prises électriques en plein centre ville. Encore un mec qui a bien calculé son coup : il fait payer ça 10 dollars par personne et le parking est bondé ! Il faut dire, les douches chaudes se font plutôt rares, et vu le temps pluvieux et la rando qu’on vient de faire, on en a bien besoin. Le soir, on se régale d’un « rougail saucisse » préparé par François et on se couche pour un repos bien mérité !

09 - piwakawaka

 

Jour 15 : Route jusqu’à Abel Tasman

Aujourd’hui, on remonte jusqu’au parc d’Abel Tasman, situé dans une baie au nord ouest de l’île du Nord. On commence par longer la côte ouest : la mer est d’un gris perle et, avec les gros nuages, on a du mal à distinguer la ligne d’horizon. Par endroit, on peut admirer de hautes falaises déchiquetées et des rochers perdus au milieu des vagues.

10 - en longeant la côte

11 - la mer gris perle et les rochers déchiquetés

 

On fait un premier arrêt au « Pancake Rock », de curieuses formations rocheuses. L’érosion a en fait creusé la roche calcaire pour former comme des piles de crêpes (oui oui, c’est pas pour être chauvin, mais on trouve que ça ressemble plus à des crêpes qu’à des pancakes). Un petit sentier aménagé permet de faire un tour pour admirer l’ensemble : on est surtout impressionné par les vagues qui s’engouffrent au milieu des rochers pour jaillir en gerbes écumantes. Pour la photo, il faut être rapide !

12 - empilement de crepes

13 - pancake rock

14 - pancake rock

15 - impressionant

 

On continue ensuite plus au Nord, en faisant un petit détour par la ville de Westport et sa baie de Tauranga, où une colonie de phoques a élu domicile. On pose le van et on marche un peu avant de tomber sur eux : il y en a plein !  Des bébés bougent dans tous les sens alors que les mamans sont avachies sur le dos. C’est drôle de voir les petits se déplacer en se dandinant, c’est fou comme ces petites bêtes semblent pataudes sur la terre, mais super habiles dans l’eau. Il faut les voir braver les grosses vagues, même pas peur !

16 - Baie de Tauranga

17 - otarie adulte

18 - et bébé

 

A midi, on se fait une pause fish and chips en ville : le fastfood ne paie pas de mine (tout est servi emballé dans du papier journal et l’odeur de friture à l’intérieur est persistante) mais le poisson se révélera être très bon ! Le reste de la journée est un peu moins fun : on roule d’une traite jusqu’à Motueka (ville située près du parc d’Abel Tasman), sous un ciel bien gris. Pauline et Edouard, arrivés avant nous, ont déjà repéré le camping du soir et la rando du lendemain : on ira tout au Nord du Parc, partie à priori moins fréquentée par les touristes. Encore une bonne heure de route avant d’arriver au camping, vers 21h00, complètement claqués (oui moi aussi, même si je ne conduis pas !). Au diner, pour le dessert, je suis toute contente de surprendre Pauline avec une nouvelle tablette de chocolat (avec éclat de poire et miel d’ici) qu’on a acheté en douce. Mais en l’ouvrant, Pauline fait une drôle de tête : la tablette est toute fondue ! C’est de ma faute, je l’avais rangée dans un placard juste à côté du moteur… bon ce ne sera pas pour ce soir, grosse déception !

 

Jour 16 : Randonnée dans le parc d’Abel Tasman, à l’eau bleu turquoise

Réveil sous le soleil. On se dépêche de se préparer, puis on part en van pour rejoindre la randonnée prévue pour la journée ! Sur la route, on croise des panneaux signalétiques qu’on ne trouverait pas chez nous. Mais, peu de chance qu’on croise ces pingouins car ce n’est plus la saison, dommage !

19 - pingouins

 

Le parc d’Abel Tasman, qui porte le nom du premier explorateur occidental à avoir découvert la Nouvelle-Zélande en 1642, est connu pour ses belles plages orangées, ses eaux turquoises et son climat réputé pour être le meilleur de la Nouvelle-Calédonie. On l’explore à pieds ou en kayak, et il n’est pas rare d’y observer otaries et dauphins. Nous, on choisit d’effectuer une boucle à pieds d’environ 6 heures, à partir de Wainui Bay, qui nous fera découvrir quelques unes des belles plages du parc, tout en passant par des forêts de fougères et d’arbres tortueux.

20 - wainui bay

21 - sur le chemin

22 - arbres tortueux

 

Encore une fois, le temps se couvre dès qu’on commence à marcher, et les belles vues sur la côte se font rares. Ce n’est pas grave, on continue quand même, ça va se lever, on est censé être dans la région la plus ensoleillée du pays ! Au bout d’une heure, on aperçoit notre première plage. Même sans soleil, on remarque tout de suite la couleur particulière du sable.

23 - sable orangé

24 - la plage du déjeuner

 

On décide de ne pas s’arrêter ici et de continuer jusqu’à la prochaine plage pour déjeuner. La pluie fait son apparition, mais nous accorde un petit répit pour manger nos casse-croûtes face à la mer et aux belles falaises blanches. On a même le droit à une petite éclaircie, qui nous laisse entrevoir la couleur turquoise de l’eau. On mange en compagnie de plein de mouettes qui espèrent bien qu’on leur laissera des miettes. Mais ce ne sont pas les seules à s’intéresser à nous : les sandflies rappliquent également, nous obligeant à nous couvrir de la tête au pied.

25 - mouette intéressée

 

Après un petit carré de chocolat (c’est devenu un rituel), on se remet en route. On découvrira deux autres criques sur notre chemin, toujours sous le crachin. La fin du parcours est assez douloureuse pour ma cheville, et on est un peu déçu de ne pas avoir eu de beau temps. On se console en mangeant des Tim-Tam (une nouvelle boîte, au chocolat noir : encore meilleur !). On décide de rester dans le coin pour ce soir, afin de profiter des plages le lendemain matin si jamais il fait beau. On reprend donc la route pour un camping, situé cette fois au sud du parc.

27 - d'autres plages sur le chemin

 

Demain, on prend le ferry pour faire la traversée jusqu’à Wellington sur l’île de Nord. Ce soir, on décide donc de fêter la fin de nos aventures sur l’île du Sud, en se faisant un apéro champagne-foie gras. Oui oui, vous avez bien lu : Le champagne c’est le cadeau que nous ont apporté Pauline et Edouard et le foie gras nous avait été transmis par les parents de François. Merci ! Et en dessert le chocolat poire-miel qui a repris de l’allure grâce à la glacière.

28 - apéro

 

Jour 17 : On quitte l’île du Sud, sous un ciel toujours gris

Réveil pluvieux ce matin : tant pis, on renonce aux plages. On décide de partir directement pour Picton, d’où on prendra le ferry le soir même, en faisant tout de même un petit détour sur la route pour découvrir les vignobles de la région du Malborough, puisqu’on a du temps devant nous. On fait un premier arrêt sur un stand de fruits en libre service : un petit hangar rempli de cagettes de pommes, poires et coins de variétés différentes. Chacun se sert et paie en mettant directement l’argent dans une petite urne. Les différentes pommes sont proposées à la dégustation pour faciliter le choix du consommateur. Sympa comme concept et vraiment pas cher : on fait les stocks.

29 - vente libre de fruits

30 - dégustation

 

On repart ensuite vers les vignobles, et après avoir déjeuné, on s’arrête au domaine Saint Clair (avec un nom français, on a plus de chance que ce soit bon, non ?). Le bar de dégustation est très sympa : en plein milieu des vignes avec des grandes baies vitrées, une déco moderne en bois et noir. On s’installe à une table haute avec tabouret pour déguster six vins différents : trois blancs et trois rouges. Peut être que notre palais n’est plus habitué au vin, mais en tout cas, on les trouve tous délicieux.

31 - dégustation de vin

 

La fin de l’après-midi arrive, on se dirige donc vers la compagnie Blue Bridge pour prendre notre ferry. On mettra 3h30 à traverser, la mer étant assez agitée. On débarque à 23h00 à Wellington et on file au parking où on va passer la nuit. Cette fois, il s’agit vraiment d’un parking basique, situé en plein centre ville : pas de toilettes, les voitures à touche-touche et des lampadaires partout : pour une nuit ça ira bien !



3 réponses à “Du vert, du bleu et du gris pour finir l’île du sud”

  1. Koko dit :

    Hé bah ça y va le chocolat ! Je vous reconnais bien là ;). Je donne l’oscar de la plus belle photo au photographe de la numéro 8, la bien nommée « on redescend ». En tout cas tout est magnifique ça donne envie d’y aller

    • Francois dit :

      Je pense que c’est moi qui ai pris la photo, mais Pauline me croit pas, elle me soutient que c’est elle…

  2. Marie-Laure & Bernard dit :

    La NZ,ce n’est pas de tout repos. Bravo aux sportifs.
    Bises

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