Lugu Fou : et une bougie de plus pour Fanchou’a

[Article écrit par Pauline]

 

Un long trajet jusqu’au Lugu Hu

Pour passer du Sichuan au Yunnan, on a fait le choix de s’arrêter au lac Lugu (Lugu Hu en chinois), situé à la frontière séparant ces deux provinces. Ce lac, enclavé dans les montagnes, est assez difficile d’accès, il faut donc du temps pour le rejoindre. C’est sûrement pour ça que les guides de voyage ne le mentionnent presque jamais. Nous, on a découvert ce lieu grâce à des blogs de voyage sur internet, et les descriptions qui en étaient faites nous ont vraiment donné envie de nous y arrêter pour quelques jours : paysage magnifique, quasiment aucun occidental, un côté yunnan touristique mais paisible, un côté Sichuan plus authentique avec des petits villages. Les environs du lac sont habités par les Mosuo, une ethnie matriarcale où les femmes se font « entretenir » par leur amant (ouais ça à l’air pas mal comme ça !). En fait il n’y a pas de mariage, hommes et femmes sont en relation libre, ne vivent pas ensemble et peuvent cesser toute relation quand ils veulent. Par contre, tant que leur relation dure, l’homme (qui vit chez sa mère) doit subvenir aux besoins de son amante. Les enfants qu’ils ont ensemble sont élevés au sein de la famille de la mère et n’ont aucun lien avec leur père.

C’est donc parti pour plus de 20 heures de trajet ! On commence par prendre un train de nuit en hard sleep jusqu’à la ville de Xichang. C’est bon, on connaît, et cette fois on a réussi à avoir des places tous les 4 sur des couchettes basses. On prend donc nos aises dans le train et on y étend nos fringues encore mouillées (à cause de la rando à l’Emei Shan on avait dû faire une lessive qui n’avait pas eu le temps de sécher).

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Le train part vers 21h et à 22h00 les lumières s’éteignent, tout le monde au lit ! On espère qu’on ne prendra pas trop de retard pendant la nuit car le lendemain le dernier bus qui va de Xichang au lac Lugu part à 8h40 et notre train est censé arrivé à 7h45…

Bien sûr, ça ne loupe pas : le lendemain on arrive avec du retard, vers 8h15. C’est mort pour attraper le bus. On passe donc au plan B : on va essayer de trouver un mini-van pas trop cher pour nous y emmener. Il faut savoir qu’en Chine il existe une alternative située entre le bus et le taxi : c’est le mini-van. Il y en a quasiment dans tous les endroits touristiques et c’est bien pratique quand on est plusieurs. Arrivés à la gare, on se sépare donc en deux équipes : François et Colas se chargent d’appeler des auberges pour cette nuit et Juliette et moi on essaie de trouver un mini-van pour nous emmener. On commence mal, car on demande à aller au  « Lougou Ou », alors qu’en fait ça ce prononce « Lougou Fou ». Mais même avec la bonne prononciation on n’arrive pas à trouver un mini-van qui y va. A force de demander un peu partout, quelques personnes commencent à s’intéresser à notre cas et un monsieur, sorti de nulle part (il a pas l’air d’avoir de voiture), nous propose de nous y emmener pour 600 yuans (environ 80 euros). Un peu cher tout de même ! On décide de retrouver les garçons pour voir s’ils ont trouvé un hébergement pour ce soir et si par hasard l’hôtel n’a pas une solution pour les transports à nous proposer. Bien sûr, le monsieur nous suit avec un de ses copains et, sur le chemin, d’autres se joignent au groupe. On retrouve Colas et François, Colas est toujours au téléphone. Au final, il y a maintenant une petite dizaine de chinois autour de nous, qui discutent entre eux, de temps en temps nous proposent un nouveau prix (toujours trop cher), nous parlent en chinois quand on refuse leur offre (non mais ça sert à rien d’insister on comprend rien !), et restent autour de nous à attendre on ne sait quoi. Colas raccroche enfin : c’est bon, on a un logement pour cette nuit et finalement le gars de l’hôtel lui a dit qu’on avait encore le temps d’attraper un bus pour le lac Lugu. Ni une, ni deux, on saute dans un taxi, direction la gare routière. En effet, il reste encore un bus qui part à 9h20. On se speed pour acheter nos billets, on se rue vers le bus et là, petit souci : François est retenu au contrôle des sacs ! On ne vous en avait pas encore parlé, mais en Chine, il y a des contrôles de sac partout : à l’entrée des sites touristiques, dans le métro, dans les gares… Alors d’habitude, ils n’ont pas vraiment l’air assidus, car, à chaque fois, on passe avec des couteaux ou des bouteilles d’eau normalement interdits ; mais là forcément, ils nous embêtent. On ne comprend pas trop ce qu’ils veulent (apparemment c’était juste une histoire de bouteille d’eau), François finit par passer, ouf, c’est bon, on est tous dans le bus !

Les 7 heures de trajet passeront plutôt rapidement, on dormira beaucoup et on aura l’occasion d’observer les chinois d’ici lors de la traversée de petits villages : ils sont beaucoup plus mât de peau et certains portent encore des habits traditionnels ethniques, en particulier des coiffes pour les femmes.

A notre arrivée, on nous fait payer le droit d’entrée au lac – vraiment, c’est énervant cette manie de tout faire payer ; encore une fois on dégaine nos cartes étudiantes pour avoir moitié prix. Un chauffeur nous attend à l’arrêt de bus pour nous emmener directement à notre hôtel pour cette nuit. Heureusement qu’il était là, car l’auberge est complètement paumée au milieu de nulle part. On arrive vers 17h, sous la pluie (encore !), il fait froid et presque nuit et je traîne encore mon gros rhume : notre baromètre moral n’est pas au plus haut. Qu’est ce qu’on va faire ce soir ? On n’a toujours pas vu le lac, mais est-il possible d’y aller à pieds d’ici ? La dame qui nous accueille ne parle pas un mot d’anglais mais elle appelle, par téléphone, son fils à la rescousse (plus tard, à chaque fois qu’on tentera de lui demander quelque chose elle appellera directement son fils). Il nous propose de faire revenir le chauffeur pour nous emmener voir le lac et manger quelque part. Allez, OK, c’est parti !

Finalement, on n’ira pas bien loin. Le chauffeur nous dépose dans une petite anse, mais on ne reste pas car il pleuviote encore et il n’est pas possible de se promener à cet endroit. Le chauffeur nous voyant revenir bien vite, essaie de nous rassurer en nous disant que ce n’est vraiment pas le plus beau coin du lac et qu’on aura l’occasion de voir bien mieux le lendemain. Il ne parle pas anglais mais communique avec nous via son smartphone. Il parle en chinois, cela traduit en anglais et on arrive à se comprendre ; par contre dans l’autre sens, ça marche beaucoup moins bien : le téléphone ne comprend rien à ce que je raconte et traduit « I love you » en chinois la 1ère fois que j’essaie de dire quelque chose, pfff, j’abandonne. On se résigne donc : même s’il est à peine 18h30, on va aller manger. On se demande bien ce que notre chauffeur va nous trouver dans ce coin paumé, il nous annonce la couleur : on va aller manger « more and more »  dans un bouiboui au bord du lac, le seul ouvert. Le cuisto (qu’on retrouvera le lendemain en train d’étendre des fringues à l’auberge, fait-il parti de la même famille ?) nous sert des quantités monstres : ragout de porc et patate, chou sauté, tomate sucrée (je vous recommande c’est vraiment pas mal !) et surtout poisson grillé aux épices tout juste sorti du lac. On appréciera vraiment le poisson (même s’il y a autant d’arêtes que de chair !), et le cuisto sympa, et respectant le principe du buffet à volonté, ira nous en rechercher encore et encore. La soirée se finira dans notre chambre d’hôtel à jouer aux cartes et on ira se coucher en rêvant de soleil pour le lendemain.

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Un petit tour (de lac !) et puis s’en vont

Réveil tardif ce matin là : on est le 22 septembre et c’est le cadeau qu’on accorde à François pour son anniversaire. De toute façon, il fait encore très moche, on n’est donc pas pressé. On a peur qu’il se mette à pleuvoir, notre idée de faire le tour du lac en vélo tombe donc à l’eau (ptit jeu de mot pour ma maman !). On se rabat sur la deuxième option : faire du tourisme à la chinoise, c’est-à-dire louer les services d’un chauffeur particulier et aller de point de vue en point de vue pour faire plein de photos. Le soir, on dormira du côté Yunnan, pour repartir dès le lendemain vers Lijiang. Au départ, on comptait rester plus  longtemps au lac Lugu, prendre le temps d’aller voir les petits villages aux alentours, flâner sur les berges du lac en vélo, mais le mauvais temps aura eu raison de nous. On essaiera de trouver le soleil plus au sud.

Mais pour l’instant, profitons des panoramas que le lac a à nous offrir ! On fait un premier arrêt au niveau de la partie marécageuse du lac pour prendre notre petit déjeuner. Pour moi, ce sera l’occasion de remédier à mon grand regret du night market à Pékin : je prendrais une brochette de libellules (miam… croustillant !).

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On décide ensuite de longer la partie nord du lac pour rejoindre Lige, sorte de petite station balnéaire (à la chinoise, rien à voir avec les nôtres !) située au bord du lac dans la partie Yunnan. Au fur et à mesure qu’on avance vers le Yunnan, on prend de la hauteur et les points de vue sont de plus en plus beaux (qu’est ce que ça doit être avec le soleil !).

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Par contre, l’impact du tourisme se fait beaucoup plus sentir de ce côté-ci. Alors que dans la partie Sichuan on avait traversé des villages typiques, croisé de vieilles dames mosuo en habit traditionnel et observé des gens travailler dans les champs, ici, les bords du lac sont tous occupés par des hôtels et la ville de Lige ne semble vivre que pour le tourisme. Mais, contrairement à d’autres endroits touristiques qu’on découvrira plus tard, les lieux restent quand même tranquille.

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Ce qu’on découvre avec beaucoup d’intérêt aussi, c’est le tourisme à la chinoise ! Ici, le cliché du chinois avec son appareil photo (enfin plutôt son smartphone !) prend une autre dimension. Oui, le chinois aime prendre des photos à tout bout de champs, mais uniquement s’il est dessus ! Tout bon touriste chinois est donc muni d’une perche à selfie, toujours la même. Et puis, il faut aussi être beau sur les photos, les chinois (et surtout les chinoises !) font donc très attention à leur tenue : robe longue fluide, talon, foulard qu’on peut faire voler au vent, belle coiffure…   On est un peu cinique, mais vraiment, c’est surprenant et plutôt agaçant quand une pin-up d’1m50 se prend pour une mannequin pendant 20 minutes nous empêchant de prendre notre photo du lac…tout seul ! Je referme ici la parenthèse sur le tourisme chinois, pour mieux y revenir dans d’autres articles, car franchement on en a de belles à vous raconter !

On arrive donc dans le village de Lige vers 15h, il est trop tard pour pouvoir manger dans un petit restaurant, ce sera donc nouilles asiatiques instantanées dans notre auberge (on commence vraiment à devenir des experts de la noodle soup, on en a déjà testé plus d’une dizaine !). Le patron de l’auberge nous propose ensuite de nous retrouver ce soir, pour le repas, autour d’une grande table. Au menu : divers plats à partager concoctés par son « chef » (le cuisto de l’auberge). On accepte tout de suite : ce sera plus digne d’un repas d’anniversaire que notre noodle soup de ce midi. Rendez-vous est pris à 18h30, en attendant, on ira se promener dans le village et autour du lac. Le soleil fera même une petite apparition et avec la perspective de la soirée qui nous attend, cela nous remettra du baume au cœur. Et puis, il n’y a pas à dire : ça fait du bien de trouver une auberge où le patron parle super bien anglais, on va pouvoir discuter un peu avec lui  ce soir !

 

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Une soirée d’anniversaire au Lugu Fou

18h30 arrive assez vite et s’ouvre sur une soirée qu’on sera pas prêt d’oublier (et qui donnera son titre à l’article). On commence par un festin de roi : on se croirait revenu au « more and more » de la veille sauf que cette fois c’est vraiment bon.

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A la fin du repas, on demande au patron, Liang Wei Wen, où on pourrait trouver de l’alcool local, le Sulima, pour fêter comme il se doit l’anniversaire de François. Il nous dit où aller et entreprend de nous écrire en chinois sur un papier qu’on pourra montrer au bar, que c’est l’anniversaire de François et qu’on voudrait acheter du vin pour fêter ça. Tout dérape au moment où il essaie de traduire « François » en chinois. On pensait pas que ce serait si difficile : il faut, pour chaque syllabe, trouver le mot chinois qui se rapproche le plus de la sonorité entendue. Et bien sûr, les trois chinois qui sont autour de nous n’entendent pas la même chose et ne sont donc pas d’accord sur la traduction : cela part donc en franche partie de rigolade. Les chinois se chamaillent comme des fous, criant, se piquant le crayon pour raturer ce que l’autre a écrit, réécrivant par-dessus. Ils sont vraiment éclatés de rire à chaque nouvelle traduction (chaque traduction a un sens pour eux), nous on comprend pas tout, mais on se marre bien aussi ! Au final le verdict tombe, ce sera :

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Ils ne réussiront pas à nous expliquer la signification chinoise de ce nom qui se prononce « Fanchou’a », mais ils trouveront ça tellement amusant qu’ils feront la traduction de tous nos prénoms. Pour Colas, ce sera l’homme épicé et pour moi, un truc comme la princesse de jade (bon là, je brode un peu, c’était pas tout à fait ça). Et pour Juliette, alors qu’on s’attendait à de très longues tergiversations vu les sonorités très éloignées de la langue chinoise, et bien ce sera tout simplement « Juliette » : ba oui, comme ils connaissent déjà le prénom grâce au film « Roméo et Juliette », pas besoin de traduction chinoise !

J’en profiterais aussi pour leur demander d’écrire « bonjour » en chinois sur mon T-shirt offert par la DDT avant notre départ – pour ceux qui ne savent pas, j’ai pour mission d’écrire bonjour dans la langue de tous les pays traversés sur un très beau T-shirt. Pour l’instant, c’est mission accomplie pour la Mongolie et la Chine. La guerre reprend donc de plus belle : c’est à qui aura la plus belle écriture ! Au final ce sera le chef qui sera désigné comme gagnant et aura le privilège d’écrire sur mon T-shirt (et franchement, quand on voit l’application avec laquelle il a écrit dessus, le mot privilège n’est pas exagéré !).

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Mais le summum de la soirée sera atteint quand on s’essaiera à l’exercice inverse : traduire le nom du troisième chinois en français. Cette fois, on ne procède pas de la même façon : les chinois nous donnent la signification de son prénom en anglais : « the flying king » et nous demande de le traduire en français. Et bien, ça donne donc le « roi volant », repris par « roiwulong » par Liang Wan Wen qui éclate de rire, aussitôt suivi par le chef. Ils ne s’arrêtent plus, répétant à tout bout de champ « roiwulong, roiwulong ». Le troisième chinois, lui, n’est vraiment pas à l’aise. Il a surement « perdu la face » et essaie de se faire oublier – il tentera même de faire diversion en faisant semblant de lire le livre se trouvant à côté de lui : manque de bol c’était notre lonely planet écrit en français ! Bon, on apprendra plus tard dans la soirée que ce fameux roi wulong signifie « creuser un trou » en chinois… mouais bof on s’attendait quand même à quelque chose de plus drôle.

Après plus d’une heure à rire, Liang Wan Wen et le chef décident de nous accompagner boire un verre. Mais avant, ils nous proposent un petit dessert, et devinez ce qu’ils sortent : un énorme gâteau de la Lune !! Aussi grand qu’une tarte, qu’ils découpent en part… mmm encore meilleur que la première fois !

On se dirige ensuite vers le bar, on s’installe et on s’aperçoit à peine que le chef s’est éclipsé… On commande du vin, et, au moment où on nous sert nos pichets (on a été sage, on a commandé celui à 3%, pas celui à 50% qui nous faisait penser à l’airag de Mongolie), le chef revient avec 4 petits gâteaux industriels déposés dans une assiette et une bougie au milieu ! François a donc le droit à un happy birthday en cœur suivi du chant chinois ! La soirée se finit plus tranquillement, on rentre se coucher en se disant que, vraiment, les chinois n’en finiront jamais de nous étonner !

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Le lendemain, après un petit déjeuner typique chinois (porridge de riz et crêpe salée à la ciboule ultra grasse mais ultra bonne) et un test des toilettes plutôt atypiques de l’auberge par François, on part en mini-van à 10h00.

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C’est Liang Wei Wen qui nous avait arrangé le transport, nous promettant qu’on irait beaucoup plus vite comme ça qu’en bus. Oui mais ça, c’était sans compter sur le fait que le chauffeur essaierait de remplir son mini-van avant de partir. On traînera donc pendant une heure autour du lac à la recherche d’autres touristes voulant se rendre à Lijiang, mais ce sera peine perdue ! Sur la route, on profitera d’un paysage magnifique : montagne, cultures en terrasse, petits villages en bois.

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Au final, on arrivera à Lijiang plus tard que si on avait pris le bus, mais c’est pas grave, on est en vacances, et on commence à être habitué aux horaires approximatifs chinois ! Par contre, on arrive sous la pluie, et ça, ça passe beaucoup moins bien !

 



17 réponses à “Lugu Fou : et une bougie de plus pour Fanchou’a”

  1. Pauline dit :

    Très bel article, on s’y croirait…
    Gros bisoux de l’ile de beauté (où le soleil a l’air plus présent qu’en Chine)

    • Francois dit :

      Effectivement, j’imagine que vous avez eu plus de soleil en Corse, on n’a pas été très chanceux sur le temps, mais ça ne nous a pas empêché de bien en profite ! Bisous

  2. Koko dit :

    Dommage qu’il fasse moche, les paysages sont magnifiques !! Sinon tu pourras nous donner la recette de la brochette de libellules? Y’en a pleins chez papa, ça peut être sympa pour l’apéro 😉
    bisous!!

    • Pauline BUSSON dit :

      Tu attrapes des libellules (là par contre je ne peux pas t’aider, je ne les ai pas vu faire)
      Tu les piques sur des bâtons
      Tu les fais cuire au barbuc’
      Et surtout, tu ajoutes une bonne dose de piment par dessus avant de servir (avec la bouche anesthésiée, tu sens moins l’arrière goût de mouche grillée! )

  3. Marie dit :

    J’ai bien rigolé, François ne fêtera plus jamais son anniversaire comme ça, c’est des souvenirs qui resteront ça !
    La photo des toilettes m’a bien fait rire aussi ; ils sont fous ces chinois !

  4. Marie-Laure et Bernard dit :

    Il pleut,il pleut bergère…En France par contre nous avons eu une superbe arrière-saison.
    Bon séjour au Népal, on vous souhaite des paysages enchanteurs, des Népalais charmants et un soleil resplendissant.
    Bises

  5. Papou dit :

    Même sans soleil vos photos sont supers. Continuez à nous faire rire !! Sinon les libellules c’était vraiment bon ?

  6. Sylvie dit :

    Que de plaisir de vous lire, avec le talent du narrateur en plus! Les photos, malgré le temps, sont super lumineuses! Merci pour ce partage!!

  7. Juliette dit :

    C’est génial de revivre notre aventure en vous lisant, j’ai eu l’impression de les entendre encore rigoler avec « roiwulong ». J’ai juste un petit commentaire : avant d’être un film, Roméo et Juliette est le chef d’oeuvre littéraire de Shakespeare ! Le reste est parfait. gros bisous à vous 2 ! (dites-moi, on vous manque un peu ?? ^^)

    • Pauline BUSSON dit :

      Et, bien vu la remarque! J’avais eu l’impression qu’ils nous avaient parlé du film, eux! Mais maintenant que j’y repense, j’ai sûrement fait l’amalgame avec le moment où ils disaient que tu ressemblais à une actrice connue… Meryl Streep 🙂
      Oui vous nous manquez… presque autant que les chinois ^^

  8. Catherine dit :

    Coucou, c’est génial de partagé vos aventures, je m’y vois vraiment, les rizières les ethnies me font penser au vietnam
    Continuer à vivre de belles rencontres!
    bisous

  9. Mamie et papi dit :

    Merci pour les belles photos.pour les libellules, si vous avez appreciez, on essaiera de vous en faire a defaut on essaiera des cuisses de sauterelles.?? Ont suit avec plaisir votre beau voyage.gros bisous a vous deux.
    Mamle papi

    • Pauline BUSSON dit :

      Ahah, je préfère que tu me fasses une tarte aux pommes quand on rentrera ! (Et une tourte à la rhubarbe pour François 😊) gros bisous à vous deux !

  10. Pauline D dit :

    Je vous lis avec un peu de retard mais j’ai bien ri ! Un anniversaire dignement fêté qui restera dans les annales 😉
    Les photos sont superbes, j’aime particulièrement celles du lac et celles des portraits de femmes !

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