Incredible India

[Article écrit par François]

 

Au bout de 30 jours, il est déjà temps de quitter le Népal. On prend un bus de bon matin à Katmandou pour rejoindre Sunauli à la frontière indienne. On est accompagné de Sophie et Killian, deux Français rencontrés pendant notre trek autour des Annapurnas et avec qui on va faire un petit bout de chemin. Après 11h de bus sur des routes très cahoteuses , on arrive à la frontière. On fait tamponner nos passeports des deux côtés, c’est bon, tout est en règle, on met nos montres à l’heure (15 minutes de décalage horaire entre l’Inde et le Népal !), on mange des samossas rapidement et c’est reparti pour 3h de bus pour arriver à notre première destination en Inde, Gorakhpur.

 

Gorakhpur est juste une étape d’une nuit, avant de rejoindre Varanasi le lendemain, mais cela nous donnera un premier aperçu d’une ville indienne non touristique. Il y a beaucoup de monde dans la rue, du bruit et des klaxons sans arrêt, les rues sont sales avec des papiers et détritus par terre. Il faut aussi déjà s’habituer à une nouvelle monnaie et à une nouvelle langue, même s’il y a pas mal de similitudes avec le népalais notamment pour dire bonjour (namaste) et merci (dhanyavaad). On va à la gare située juste à côté pour acheter nos billets de train pour le lendemain. On est surpris, plein de personnes dorment par terre ! Par contre, on ne comprend rien au fonctionnement des guichets, et on abandonne assez rapidement. On part donc à la recherche d’un hôtel pour la nuit. Après 2 tentatives infructueuses, Sophie part poser une question à un homme puis, en voulant nous rejoindre, elle ne fait pas attention et tombe dans un écoulement d’égouts qui longe la route, elle a de l’eau (enfin, de la m****) jusqu’à la taille ! Sans trop hésiter, on prend deux chambres dans l’hôtel à côté pour qu’elle puisse se doucher et rincer ses affaires.

 

On discute un peu avec le gérant de l’hôtel qui nous explique un peu comment fonctionnent les trains indiens, et c’est pas facile à comprendre malgré tout ce qu’on a déjà lu dans le Lonely Planet et sur internet ! On retente notre chance pour acheter, avec succès cette fois, nos billets de train pour le lendemain dans la gare où encore plus de personnes sont en train de dormir par terre, certainement en attendant leur train. Puis on retourne à l’hôtel pour une courte nuit bien méritée.

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Petite pause pour une explication sur les trains en Inde. Comme le dit le Lonely Planet, « le simple fait de prendre le train indien pourrait justifier à lui seul le voyage ». Il est possible d’aller quasiment partout avec le train pour vraiment pas cher. Suivant les trains, plusieurs classes peuvent être disponibles, les couchettes climatisées (1ère, 2ème et 3ème classes), les wagons climatisés avec fauteuils, les couchettes sans climatisation ou encore, la classe la plus basse et la moins chère, la 2nde classe avec ses sièges en bois ou en plastique. Les réservations pour les trains sont ouvertes 60 jours avant le départ et les places partent généralement assez vite. Certaines places (Tatkal) sont réservées pour être vendues quelques jours avant le départ, mais un peu plus cher. Il y a aussi quelques places réservées pour les touristes. Même quand un train est plein, il est possible d’acheter des places RAC (on est prioritaire au cas où quelqu’un annule son billet, et sinon on peut voyager debout). Par contre, il n’y a pas de réservation pour les « general ticket », la 2nde classe, il faut acheter les billets directement en gare le jour du départ. Bref, c’est un beau casse-tête pour voyager en train et il faut faire plusieurs voyages pour bien comprendre le fonctionnement…

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Pour revenir à notre voyage, on se rend à la gare le lendemain pour prendre notre train avec notre ticket. Malheureusement, vu qu’on est en « general class », on n’a pas de train attribué et on peut prendre celui qu’on veut dans la journée. Il n’y a pas non plus de grand panneau comme dans les gares françaises avec les heures de départ et les quais de chaque train, chacun se débrouille comme il peut. On demande de l’aide à plusieurs personnes qui nous indiquent un train, mais on hésite un peu car ça nous paraît bizarre et heureusement car ce n’était pas le bon train. On finit par trouver notre bon wagon, on s’installe et c’est assez confortable par rapport à nos longs trajets en Chine. Mais ça se remplit au fur et à mesure qu’on avance et, à la fin, ce n’est plus possible de bouger et d’aller aux WC car il y a trop de monde, des personnes s’installent même dans les porte-bagages au dessus. On profite du trajet pour discuter avec un indien qui parle bien anglais et qui tient une auberge de jeunesse à Varanasi pour évoquer notamment la vie des Indiens et essayer de mieux s’y retrouver, notamment sur les salaires, les mariages arrangés, la place des femmes et les castes. Les gens présents dans le train, et surtout les femmes, semblent gênés qu’il parle à des filles et notre interlocuteur demande plusieurs fois à Kilian et à moi si ça ne nous dérange pas qu’il parle avec nos « femmes ».

Après 7h d’un long trajet, on arrive à la gare de Varanasi et on prend un tuk-tuk pour nous rendre dans le quartier où sont situés les hôtels. Premier aperçu du bordel qui règne dans les rues indiennes dans les grandes villes : on roule à contre-sens, on évite une vache couchée au milieu de la route, on s’arrête un peu partout pour demander notre chemin, on dépasse des vélos, des gens qui marchent, des motos, des camions, des bus, on zigzague entre les innombrables trous dans la route, on se couvre la bouche avec nos tours de cou pour ne pas avaler trop de poussière, le tout en klaxonnant sans arrêt pour être sûr de bien se faire voir et, une fois arrivé à destination, on se fait sauter dessus par trois ou quatre rabatteurs qui veulent nous emmener dans leur hôtel. Pfiou, c’est pas de tout repos, mais on finit par trouver notre hôtel pour notre séjour à Varanasi avec un super roof top avec vue sur la ville et le Gange.

Tuk tuk

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Varanasi est l’une des plus ancienne cité du monde et est surtout l’une des sept villes saintes de l’hindouisme. Les pèlerins viennent sur les ghats (escaliers) qui bordent le Gange pour se laver de leurs péchés ou assister à la crémation de leurs proches. Passer ici de la vie à la mort permettrait d’atteindre la fin du cycle des réincarnations, ce qui explique le très grand nombre de crémations qui y ont lieu.

 

Il est difficile de voyager en Inde sans s’intéresser à l’hindouisme, tant cette religion est présente partout dans le pays (pratiquée par 80% de la population, ce qui fait du monde !) et dans la vie quotidienne des Indiens. Encore un petit tour par le Lonely Planet pour essayer de s’y retrouver… Les hindous croient au Brahman (l’absolu, l’ultime réalité qui est la source de toute forme de vie). Tout ce qui existe émane de lui et revient à lui et les innombrables dieux et déesses n’en sont que des manifestations, des formes reconnaissables de cette puissance immatérielle. Les trois plus importants sont Brahma (qui joue un rôle actif dans la création de l’univers et médite le reste du temps), Vishnu (le protecteur) et Shiva (le destructeur – celui qui apporte le salut – sans lequel aucune création ne serait possible). Il y a ensuite une multitude d’autres divinités, dont les plus connues sont Ganesh (dieu de la chance), Krishna (incarnation de Vishnu envoyée sur terre pour défendre le bien et combattre le mal), Lakshmi (déesse de la Fortune), Sarasvati (épouse de Brahma, déesse de la connaissance). Les hindous considèrent la vie terrestre comme cyclique, l’homme est soumis à un cycle de renaissances successives, de réincarnations. La qualité de chaque nouvelle réincarnation va dépendre du karma (conduite ou actes) des vies antérieures. Pas facile d’assimiler tout ça !

 

La vieille ville de Varanasi s’étire le long du Gange et est composée d’un dédale de petites ruelles dans lesquelles on trouve de tout et où on se perd facilement. Au détour d’une des rues, on rencontre Prakahs, un Indien en couple avec une Française, qui nous emmène faire une visite du principal ghat de crémation. Il nous apprend plein de choses et nous conduit dans des endroits où nous ne serions certainement pas allés sans y être accompagnés. Toute la journée, des processions portent les morts recouverts de soie sur un brancard à travers la ville. Ils vont ensuite les baigner dans le Gange puis les brûlent sur un des tas de bois allumés avec une braise du feu éternel – feu entretenu depuis de très nombreuses années par une riche famille de Varanasi et qui selon les Indiens ne peut pas mourir car ce serait Vishnu qui l’aurait créé. Plus la famille est riche, plus il y a de bois utilisé afin que le corps puisse bien être consumé. Les hommes de la famille se recueillent autour de ce bûcher funeste pendant que les femmes restent chez elles, car étant considérées comme trop émotives, elles n’ont pas le droit d’assister à la cérémonie. Une fois les corps brûlés, il reste théoriquement la cage thoracique des hommes et les hanches des femmes, qui sont jetés dans le Gange. On apprend aussi que plusieurs groupes de personnes ne peuvent pas être brûlés et leurs corps sont jetés directement dans le Gange : les lépreux, les morts par morsure d’un cobra, les enfants, les femmes enceintes et les sâdhus.

Le lieu est vraiment impressionnant et il y règne une ambiance particulière. A côté des énormes tas de bois qui permettent d‘alimenter les bûchers, les aînés de la famille se font raser les cheveux dans la rue. Un peu plus bas, sur les ghats, des corps brûlent toute la journée et toute la nuit, sans arrêt. C’est vraiment surréaliste de pouvoir passer entre les bûchers, à quelques mètres, pendant que les familles font leurs deuils et que des vaches errent tranquillement et mange les fleurs et autres déchets des crémations.

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Un autre moment fort de notre découverte de Varanasi a été la visite du temple de Vishwanath, dédié à Vishveswara (Shiva en tant que créateur de l’Univers). On est déjà passé devant plusieurs fois et à chaque fois, il y a énormément de personnes qui font la queue parfois pendant plus d’une heure. Le Lonely Planet nous apprend que pour les jours particulièrement saints, les hindous peuvent attendre jusque 48h pour rentrer dans le temple ! On se décide donc, malgré le monde, à aller voir l’intérieur, on laisse nos chaussures, portables et autres appareils électroniques dans un casier dans la rue, on achète nos offrandes (des colliers de fleurs) et on avance pieds nus dans la rue en faisant bien attention d’éviter les bouses de vaches qui trainent un peu partout. Un mec de la sécurité vient alors nous chercher et nous dit de passer devant tout le monde car on est des touristes. On est un peu gêné mais ça nous fait quand même gagner pas mal de temps, donc on se laisse facilement convaincre. Après la fouille et l’enregistrement de nos passeports (ça rigole pas pour rentrer dans le temple !), on peut enfin accéder à l’intérieur et là, c’est l’effervescence : il y a beaucoup de bruits, ça se pousse, les gens touchent toutes les statues et pierres du temple en se prosternant, des fleurs, du lait, des noix de coco en guise d’offrandes sont disposées un peu partout (offrandes que les singes s’empressent de venir piquer…) et les hindous se pressent pour donner un peu d’argent aux prêtres qui les bénissent.

 

Mais on ne s’est pas limité à ces visites « religieuses », on a aussi passé pas mal de temps à simplement se perdre dans les petites rues ou à errer le long des ghats pour observer la vie quotidienne des Indiens. Et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il se passe des choses sans arrêt. Les gens se baignent dans le Gange jonché de déchets, se trempent le visage ou même pour certains boivent l’eau. Des hommes viennent baigner leurs buffles dans l’eau, puis les raccompagnent tranquillement au milieu des voitures et des tuks-tuks. Des indiens de tout âge restent assis de longs moments sur les marches à discuter et à observer les mouvements. Des enfants jouent au cricket au bord de l’eau. Il y a des marchés, des stands à tous les coins de rue. On est sollicité de tous les côtés, on se fait accoster sans cesse pour nous vendre des cartes, des fleurs, des tours de bateaux, nous faire des massages de mains, nous dire la bonne aventure, nous prédire notre avenir, nous mettre la tika sur le front,…

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On croise beaucoup d’estropiés qui font la manche et quelques enfants qui viennent nous voir pour nous demander des photos ou des sous, voire même juste un peu parler anglais parfois. Il y a également beaucoup de sâdhus, ces hommes quasiment nus, habillés uniquement d’une tunique souvent orange, qui renoncent à la société pour se consacrer à l’hindouisme. Les vendeurs et rabatteurs nous interceptent dans la rue (on est quand même facilement repérable avec nos têtes de touristes !) toujours de la même manière : « Hello, where are you from ? ». Certains nous suivent un peu pour nous donner des informations sur la ville, sur tel ou tel temple, puis nous demandent ensuite un « backsish ». Les animaux sont en liberté et on peut voir un peu partout dans les rues des singes, des vaches, des chèvres et des chiens errants.

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Varanasi, comme les autres villes indiennes, est sale, des papiers, sacs plastiques, restes de nourriture et détritus en tout genre trainent un peu partout dans les rues. Ainsi, les Indiens ont l’habitude de jeter tous leurs papiers par terre. Il arrive même de passer dans la rue et de manquer de se faire asperger par une femme qui jette ses restes de cuisine par la fenêtre. En même temps, difficile de faire autrement, car il n’y a aucune poubelle dans la rue. On s’est déjà retrouvé plusieurs fois embêté avec nos peaux de banane ou nos papiers dans la main, les Indiens viennent alors nous voir pour demander ce qu’on cherche et quand on leur explique, ils rigolent et nous disent de jeter ça par terre…

Le soir, vers 18h, une puja (cérémonie religieuse) a lieu sur les ghats, de nombreuses personnes se rassemblent et s’assoient sur les marches pour y assister, les barques affluent tout autour sur le Gange. Pendant ce temps, les gens envoient des fleurs avec une bougie sur l’eau, toujours en guise d’offrande.

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On est également parti en barque de bonne heure sur le Gange pour voir le lever du soleil et observer les activités matinales des Indiens. Le Gange est un des fleuves les plus pollués du monde et pourtant de nombreuses personnes viennent y faire leur toilette et prier en s’immergeant dans l’eau. Un peu plus loin, on se retrouve face à l’espace « lessive » où les hommes nettoient les affaires et les draps de manière très énergique. Les rabatteurs et vendeurs en tout genre commencent déjà à venir chercher les touristes. De nombreux occidentaux et indiens font aussi, comme nous, un tour en barque pour observer ce lieu si particulier qu’est le Gange.

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Barque

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Ces longs moments d’observation nous ont aussi permis de commencer à cerner le comportement des Indiens. Les hommes sont très tactiles entre eux, à tout âge, ils se promènent dans la rue en se tenant par la main ou par les épaules, ils se touchent les cheveux ou se caressent le genou, c’est assez bizarre au début. Ils discutent très facilement et nous abordent sans cesse, au contraire des femmes qui sont très réservées et ont même souvent le regard assez dur. Mais il suffit souvent d’un « namaste » avec un sourire pour les dérider. Enfin, les Indiens se lèvent assez tôt mais il leur faut longtemps pour être prêts. Ainsi, les enfants vont à l’école vers 9-10 heures et les magasins ouvrent leurs portes entre 9h et 11h pour les moins pressés, ce qui n’est pas toujours très pratique !

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Enfin, comment faire un article sur l’Inde sans parler de nourriture ! Il y a déjà les petites échoppes de rue disséminées un peu partout et qui vendent samossas, pakhoras (beignet de légumes) et paratha (galette épaisse fourrée aux patates, aux légumes, etc) à toute heure, ou des petits en-cas (chips, biscuits). Il y a aussi le thali, plat typique indien qui ressemble au dal bhat népalais et qui est composé de riz, d’un ou plusieurs chapati (pain plat et rond indien) et de currys. Il y a également, dans les restos un peu plus classes, plusieurs riz assaisonnés avec plein d’épices (riz pullao ou riz biryani) ainsi que toute sorte de currys à base de légumes et de fromage frais (paneer). Enfin, on peut aussi trouver de la viande dans certains restos, mais c’est plus rare et plus cher. Le tout peut être accompagné de pain, soit des chapatis, soit des naans. Notre première mission consiste à comprendre à quoi correspondent les aliments en indien, ce qu’on n’a pas trop mal réussi (aloo : patate, palak : épinard, matar : petit pois,…), et à s’y retrouver parmi les cartes très complètes des restos.

Par contre, il ne faut pas aller en Inde pour faire un régime car tout est soit frit dans l’huile, soit cuisiné avec une bonne dose de matière grasse. Et, contrairement à ce à quoi on s’attendait, on n’a pas trouvé la nourriture très épicée car c’est souvent adapté pour les touristes. Il faut alors qu’on pense à demander à ce que ce soit épicé pour que ça nous plaise (enfin, on n’est quand même pas encore au niveau des Indiens).

On a aussi pu découvrir à Varanasi, la boisson nationale indienne : le chaï, consommé à toute heure de la journée et pour n’importe quelle occasion. C’est un mélange d’eau et de lait, dans lequel on fait infuser du thé et des épices (cardamome, gingembre, poivre noir et cannelle, mais ça peut varier suivant les recettes). Ca ressemble au thé masala qu’on buvait au Népal mais en bien meilleur !

Enfin, on a goûté à de supers lassis (boisson à base de yahourt) à Varanasi, crémeux à souhait et avec plein de goûts disponibles, nos préférés étant ceux à l’orange et ceux au safran avec des pistaches.

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On a eu énormément d’échos négatifs sur l’insécurité, la saleté, la mendicité, la pauvreté en Inde et on ne savait au final pas vraiment à quoi s’en tenir car la plupart des gens qui nous parlent de ce pays sont marqués, que ce soit en bien ou en mal, par leur périple. Notre passage rapide à Gorakhpur et surtout notre séjour à Varanasi nous ont laissé une impression très positive, on a été surpris par la gentillesse et la spontanéité de la majorité des Indiens et on a hâte de découvrir la suite ! Par contre, tous nos sens sont fortement sollicités au cours de la journée et ce n’est pas de tout repos de se balader dans la rue !



12 réponses à “Incredible India”

  1. Marie-Laure & Bernard dit :

    Trop de monde pour nous mais article intéressant et enrichissant.
    Profitez de vos derniers jours en Inde.
    Bises

  2. Regine et philippe dit :

    Et bien j’en aurai appris des choses sur l’Inde!!..et encore de très belles photos… on voyage avec vous. Grosses bises

  3. Marie-Joe dit :

    alors oui , le bazard des trains , souvenirs souvenirs….toujours aussi belles vos photos et superbes commentaires ! nous retrouvons cette Varanasi mystérieuse et muthique.Bizzes

  4. Marie-Joe dit :

    mythique !

  5. Kilian et sophie dit :

    Super article et belles photos ! Bisous à tous les 2 et peut être à bientôt sur les routes !

  6. Koko dit :

    Article très intéressant je me couche moins bête merci. Photos très belles, une ambiance très particulière mais bizarrement pleine de charme je trouve! Bisous!

  7. Mo' ! dit :

    Avez-vous vu mon ami indien ?

    • Pauline BUSSON dit :

      Non on n’a pas pu le voir. On s’était envoyé plusieurs mails, il nous avait même proposé de nous héberger mais il habitait trop loin du centre ville et on n’avait que 2 jours sur place donc on n’a pas réussi à se retrouver.
      Peut être qu’on pourra le croiser la prochaine fois qu’il viendra te rendre visite !

  8. marino dit :

    merci de vos recits on voyage avec vous. Profitez de ces moments

  9. Martine dit :

    Coucou les extraterrestres,

    On ne peut s’empêcher de dire : ha, la VACHE!!!
    Sacrées photos!!!
    Continuez de nous en mettre plein la vue.
    Bises

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