Et c’est parti !

Le jour du départ qu’on attendait depuis maintenant un bon moment est arrivé. On a fini de dire au revoir aux copains et aux familles, nos sacs sont bouclés et on est prêt psychologiquement ! On a de la chance, on se fait emmener jusqu’à l’aéroport de Roissy (ça nous évite de prendre le train, on n’a pas encore digéré notre mésaventure avec la SNCF au départ pour les Seychelles…)

24h de trajet nous attendent : d’abord un vol de Paris à Hong Kong d’environ 12h00 avec la compagnie Cathay Airways (super compagnie : on mange bien et il y a plein de bons films !) puis 5h00 d’escale dans le plus grand aéroport qu’on avait vu jusqu’à maintenant et enfin 4H30 de vol jusqu’à Oulan Bator !

On arrive plutôt en forme (surtout si on considère qu’on a dormi pas plus de 3h00 depuis qu’on est parti de Paris), il nous faut maintenant trouver comment rejoindre le centre ville, on préfère éviter les taxis et  essayer de prendre le bus (beaucoup moins cher !).

Alors quelles sont nos premières impressions en sortant de l’aéroport d’Ulan Bator ?

Déjà c’est la première fois en arrivant dans un aéroport étranger qu’on ne se fait pas harceler par les taxis : ils nous proposent leur service, on décline et ils nous laissent tranquilles. Malgré le fait qu’on refuse leur service, ils nous aident quand même à trouver des cartes de la ville et une banque pour changer notre argent. Ensuite, c’est la première fois aussi qu’on se fait courir après par une employée du « tourism information » de l’aéroport qui voulait s’assurer qu’on avait bien toutes les informations pour prendre le bus jusqu’au centre ville. Vraiment sympas ces mongols au premier abord, et s’ils continuent à être tous hyper serviables comme ça, ça va nous faciliter la tâche.

On va donc prendre le bus, on marche un peu pour rejoindre l’arrêt, il fait beau, l’air est frais mais agréable, on est entouré de grandes collines vertes et il y a des bouses de vaches un peu partout (on se croirait à la montagne !). Bref ça commence bien.

Le trajet en bus se passe très bien (malgré un démarrage difficile : on a cru que le bus n’arriverait pas à repartir !), un monsieur nous aide à trouver l’arrêt où l’on doit descendre et on rejoint notre guesthouse sans problème grâce à l’application MAPS.ME de nos téléphones (si vous ne connaissez pas, il faut regarder, c’est vraiment pratique). En arrivant à la guesthouse, on a encore de la chance, la propriétaire allait partir et on arrive juste à temps ! En plus, au lieu de nous mettre dans un dortoir comme prévu, elle nous installe dans une chambre de deux. Top !

Bon, je ne vais pas vous mentir la suite de nos aventures à Ulan Bator n’a quand même pas été aussi simple que notre arrivée, on a eu droit à notre lot de galères :

• Finalement, on n’est resté qu’une nuit dans la chambre de deux et ensuite on a partagé un dortoir avec une famille dont les deux petites filles avaient chopé une bonne tourista !
• On s’est fait arnaquer une première fois en achetant des glaces à 23h00 : 1900 Tugriks la minuscule boule alors que le lendemain on s’est rendu compte que le prix normal était 700 Tugriks.
• On a aussi testé notre première cantine mongole : tout écrit en alphabet cyrillique, personne ne parlant anglais, on a un peu galéré pour être servi et finalement on s’est retrouvé avec des buuzs (raviolis au mouton) et une salade chou-carotte : pas mauvais mais dur à digérer !

• On a aussi peiné à trouver où acheter nos billets de train pour nous rendre dans 3 semaines en Chine. Le guide du Petit futé n’était pas à jour : il indiquait un bâtiment un peu excentré de la ville, proche de la gare. Sur place, on l’a cherché, on a pas mal tourné en rond. En suivant les conseils des locaux on est passé dans des petites rues glauques, où on est tombé nez à nez avec un monsieur en train de se soulager l’arrière train en plein milieu du chemin et on a aussi croisé plusieurs groupes masculins réunis autour d’une bouteille de vodka (c’était l’heure de l’apéro, il était 11H30). On a fini par comprendre que le fameux bâtiment était maintenant une école et que l’achat des billets se faisait directement à la gare. Merci le Petit Futé !… Au moins ça nous aura permis de découvrir Ulan Bator sous un autre jour !

Dans un prochain article, on vous décrira plus en détails la ville d’Oulan Bator et ce qu’on a fait durant nos deux jours sur place, mais ce sera seulement dans deux ou trois semaines, car dans une heure on part dans la steppe !